La lutte contre la violence policière aux États-Unis

Notre vie n’est qu’une répétition. Beaucoup de personnes ont peut-être pensé exactement cela quand ils ont vu pour la première fois les images de la mort de George Floyd, 46 ans, Afro-Américain de Minneapolis, tué par un policier le 25 mai 2020. La mort connue d’ Eric Garner en 2014 ressemble à celle de G.Floyd comme il a aussi été tué par un policier blanc aux États-Unis, pendant qu’ il était poussé vers le sol au moment où sa respiration s’est arrêtée. Aujourd´hui, six ans plus tard, la même situation. Le fait le plus bizarre, c’est la répétition de la phrase « I can’t breathe ! », en français «Je ne peux pas respirer ! ». Comme dans un film de violence, la scène qui s’est passée est presque exactement la même les deux fois. Mais pourquoi est-ce que la mort par un policier est propagée comme jamais, même si George Floyd est, en fait, l’un des milliers d’autres hommes afro-américains qui ont trouvé la fin de leur vie en étant violemment tué sans motif, par un policier des États-Unis ?

Maintenant on s’est approché du point de départ pour un changement fondamental de point de vue. Nous ne pouvons pas continuer comme cela ! Aux États-Unis, la lutte contre la violence raciste des policiers a commencé avec de grandes démonstrations et pillages. Et ces manifestations se sont propagées, dans de nombreuses villes dans le monde entier les gens se battent pour l’égalité et contre notre plus grand problème social, le racisme, souvent en ignorant toutes les règles de confinement pour la lutte contre le coronavirus. Mais à partir de cette semaine, les États-Unis doivent se battre contre deux problèmes en même temps :
lequel est le plus important ? En ce moment, les Américains endurent une confrontation très difficile : La crise sanitaire et la violence. L’essentiel est de ne pas prendre une mauvaise décision – cela coûterait probablement la vie de beaucoup de personnes. Quelles leçons peut on en tirer ? Notre lutte pour un traitement égal pour tous n’est pas finie, elle a seulement commencé ! Maintenant, comme jamais auparavant, c’est fondamental de rester tous unis dans une guerre qui n’aurait jamais dû se passer!

Nicolas Camin, 9a

Les États-Unis :
Une manifestation et un virus montrent les grands problèmes d’un pays ayant une société divisée.

« Les États-Unis sont un pays en développement avec une ceinture Gucci » écrit un utilisateur de Twitter sous un message du Président Donald Trump. Au début, çela m’a fait rire, mais quelques secondes de réflexion plus tard, je me suis rendu compte que l’auteur du tweet avait raison. Des nombreux facteurs d’un pays en développement s’appliquent aux États-Unis dans son état actuel :

  • Le système de soins de santé est en place, mais il n’est pleinement accessible qu’aux riches et aux nantis.
  • Des grands troubles se produisent dans le pays, la violence est à l’ordre du jour.
  • Le pouvoir de l’État est de plus en plus critiqué pour ne pas être nécessaire et pour l’utilisation d’une violence particulièrement cruelle.
  • Le racisme et l’exclusion, en particulier, constituent un problème majeur dans la société.
  • Bien que la presse ne soit pas directement censurée, elle est fortement influencée par le président et dénoncée comme fausse si elle n’est pas appréciée.
  • Les protestations pacifiques qui ne portent pas l’opinion du dirigeant sont souvent dissoutes par l’intervention violente des autorités de l’État.
  • La classe moyenne est relativement petite, et la différence entre les riches et les pauvres est énorme.
  • Une bonne éducation est souvent coûteuse et donc difficilement abordable pour beaucoup de personnes.
Qu’est-ce que cela nous montre ?

L’inégalité aux États-Unis est énorme. Alors que les riches peuvent faire presque tout, les plus pauvres ont souvent des difficultés extrêmes et peu de chances d’avancement.
Heureusement, il existe de plus en plus de mouvements qui veulent s’attaquer aux problèmes mentionnés ci-dessus. Il y a donc un espoir d’amélioration. Un exemple très connu actuel est le mouvement „Black lives matter“, qui lutte contre le racisme et la
violence policière à l’égard des Noirs. La situation actuelle s’apparente à une révolution, car de plus en plus de gens sont suffisamment mécontents pour renverser le roi et descendre dans la rue pour changer. Dans ce cas, le roi est le président, Donald Trump.
Ce dernier s’est montré très insensible aux protestations qui ne partageaient pas son opinion et les a insultées à plusieurs reprises sur Twitter et dans ses discours et a même menacé de recourir à la violence. Les États-Unis ne sont pas un mauvais pays, mais ils ont des problèmes qui devraient être résolus très rapidement. Cependant, j’ai actuellement le sentiment que les dirigeants du pays ignorent ces problèmes parce qu’ils ne sont pas eux-mêmes concernés.

C’est pourquoi je considère l’élection de novembre comme extrêmement importante, car elle décidera de l’avenir des États-Unis et donc de l’avenir du monde. Car le fait est que les États-Unis ont été et sont toujours la première démocratie de l’histoire de l’humanité, et si ce n’est pas une puissance mondiale numéro un, c’est la Russie ou la Chine. Ces deux pays ont moins de droits de l’homme que les États-Unis et sont surtout (officiellement la Chine, officieusement la Russie) des dictatures. C’est pourquoi je suis
le seul à critiquer l’influence actuelle de ces pays sur l’Europe, et je n’aime pas l’idée que ces pays aient encore plus d’influence sur notre vie et notre politique. J’espère donc que les protestations actuelles et la situation actuelle aideront à résoudre les problèmes
cachés, afin que les États-Unis deviennent ce que beaucoup, moi y compris, espèrent qu’ils seront et ce qu’ils sont censés être : Un grand pays, libre et démocratique.

Nils Englisch, 9C